Bac : les redoublants pourraient conserver leurs meilleures notes

Un projet de décret voté jeudi par le Conseil supérieur de l’éducation prévoit la conservation, pour les redoublants au bac, de leurs bonnes notes acquises l’année précédente et ne passer ainsi qu’un examen partiel. Ce décret pourrait être appliqué dès 2017.

À l’avenir, l’année de redoublement pour les étudiants ayant échoué à l’épreuve du baccalauréat pourrait s’avérer moins pénible qu’actuellement. Jeudi, un projet de décret allant dans ce sens a ainsi été voté par le Conseil supérieur de l’éducation.

Concrètement, ce décret vise à permettre aux redoublants au bac de conserver leurs bonnes notes acquises l’année précédente. Plus précisément encore, ces « bonnes » notes représentent celles dépassant les 10 sur 20. Le but affiché de ce système, d’une durée prévue de cinq ans : délester les candidats d’épreuves dont il sont déjà ressortis victorieux.

Redoublants au bac : vers des examens partiels l’année suivante ?

Nos confrères du Figaro rapproche ce procédé à celui déjà en place dans les universités françaises. À savoir un système compensatoire d’une année sur l’autre où les matières sont réunies dans des modules et notées indépendamment, avec là aussi la possibilité offerte aux candidats de garder leurs notes supérieures à 10 sur 20. On nous rappelle également qu’avant 2007, seuls les candidats handicapés pouvaient bénéficier d’une conservation de certaines de leurs notes, avant que cette possibilité ne s’étende aux candidats libres.

Une possible application en 2017

Le projet de décret voté jeudi pourrait se voir appliqué en 2017, avec un délai de réflexion pour l’étudiant qui s’étendrait alors jusqu’au mois de décembre. Au terme de l’échéance, l’élève choisirait, à l’occasion d’une réunion parents/professeurs, de conserver les bonnes notes obtenues ou bien de repasser les épreuves en question. Avec le risque évoqué, dans le premier cas de figure, d’être moins tenté(e) de se rendre en cours en raison d’un emploi du temps alors bien moins chargé que l’année précédente. À l’inverse, des professeurs estiment que ce système pourrait s’avérer salutaire pour les élèves en proie à un décrochage scolaire.